• 220
    observations

  • 70
    communes

  • 16
    sources

  • Première observation
    1970

  • Dernière observation
    2024
Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO) - Biotope - Bureau ENS (Conseil départemental de l'Orne) - CHOLET Joachim - CPIE Collines normandes - Conservatoire d'espaces naturels de Midi-Pyrénées (CEN MP) - DELCLOY Cédric - Groupe Ornithologique des Avaloirs - Habitants-bénévoles - LE GOÏC Matthieu - LE MARQUER Alain - LPO Sarthe - Mayenne Nature Environnement (MNE) - PNR Normandie-Maine - PNR du Perche - Peter Stallegger (Consultant Environnement)

Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives. En savoir plus sur les données : | et sur les partenaires : .

Informations sur l'espèce

Taille/poids :
Les adultes mesurent en général moins d’une vingtaine de centimètres de longueur totale pour un poids maximum n’excédant pas 9 g.

Diagnose :
Petit lézard avec une longue queue fine ; tête peu distincte du cou ; présence de quatre membres bien visibles munis de griffes aux doigts et orteils. La peau est constituée sur le dos d’écailles finement perlées à peine visibles à l’œil nu. La coloration globale est marron plus ou moins prononcé à gris, avec chez le ♂ des marbrures sombres sur les flancs et souvent également sur le dos. Chez les femelles, les marbrures sont moins marquées et laissent place à des lignes claires plus ou moins bien dessinées. Le ventre est toujours blanchâtre chez les femelles et très souvent chez les mâles. Certains mâles présentent toutefois une coloration ventrale différente, allant du jaune au rouge brique en passant par l’orange.

Détermination :
La détermination sur photographie est toujours possible, mais reste délicate pour le non spécialiste. La prise en compte de plusieurs critères peut s’avérer nécessaire.

Espèces proches :
Peut être confondu avec le Lézard vivipare. La présence d’une tache noire au niveau de l’épaule caractérise en général le Lézard des murailles. Peut être également confondue avec le Lézard catalan (espèce commune) et les trois espèces de lézards des Pyrénées (toutes rares et localisées). C’est avec le Lézard catalan que le risque de confusion est le plus élevé.

Période d’observation : Cette espèce est diurne et active de février-mars à octobre-novembre.

Biologie-éthologie :
La période de reproduction débute au mois d’avril pour cette espèce ovipare ; une ♀ pond entre 2 et 9 œufs selon sa taille, jusqu’à deux à trois fois par ans dans les régions les plus méridionales. Le Lézard des murailles consomme essentiellement de petits arthropodes (insectes, araignées, mille-pattes), les jeunes sont très friands des petites araignées.

Biogéographie et écologie :
Espèce méridionale étendue, répartie depuis le nord de l’Espagne, la France et ses pays limitrophes à l’est, faiblement au nord, puis profondément jusque dans les Balkans au sud, en passant par l’Italie. Très ubiquiste et commensale de l’homme, cette espèce se rencontre dans une multitude de milieux naturels ou anthropiques depuis le niveau de la mer jusque 2500 m d’altitude, avec cependant une préférence pour les substrats solides des milieux rocailleux et ensoleillées. En période de froid, elle trouve refuge dans toute sorte d’anfractuosités, des trous de vieux murs, etc.

Référence :
Vacher, J.-P. & Geniez, M. 2009. Les Reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Collection Parthénope. Biotope, Mèze. 544 pp.

Source : fiche descriptive, INPN
B1 : Dunes côtières et rivages sableux
C3 : Zones littorales des eaux de surface continentales
E1 : Pelouses sèches
E5 : Ourlets, clairières forestières et peuplements de grandes herbacées non graminoïdes
F6 : Garrigues
FA : Haies
H2 : Éboulis
H3 : Falaises continentales, pavements rocheux et affleurements rocheux
I1 : Cultures et jardins maraîchers
I2 : Zones cultivées des jardins et des parcs
J1 : Bâtiments des villes et des villages
J2 : Constructions à faible densité
J3 : Sites industriels d'extraction
J4 : Réseaux de transport et autres zones de construction à surface dure
J6 : Dépôts de déchets
X22 : Petits jardins non domestiques des centres-villes
X23 : Grands jardins non domestiques
X24 : Jardins domestiques des villes et des centres-villes
X25 : Jardins domestiques des villages et des périphéries urbaines

Source : Habitat(s) lié(s) au taxon - Habref (EUNIS 2012), INPN

Répartition actuelle en France métropolitaine

Cartographie issue de l'INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Répartition mondiale actuelle

Cartographie issue du GBIF (2021) - Avertissement : les données visualisables sont issues d'une recherche du taxon dans la base du GBIF : ce résultat peut être imparfait. Ces données reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau mondial : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Lacerta brongniardii Daudin, 1802
Lacerta incerta Terentjev, 1923
Lacerta lateralis Merrem, 1820
Lacerta maculata Daudin, 1802
Lacerta merremia Risso, 1827
Lacerta muralis (Laurenti, 1768)
Lacerta muralis occidentalis Knoepffler & Sochurek in Sochurek, 1956
Lacerta muralis var. oyensis Blanchard, 1891
Podarcis muralis brongniardii (Daudin, 1802)
Podarcis muralis merremia (Risso, 1827)
Podarcis muralis muralis (Laurenti, 1768)
Podarcis muralis occidentalis Knoepffler & Sochurek in Sochurek, 1956
Podarcis muralis oyensis (Blanchard, 1891)
Seps muralis Laurenti, 1768

Observations mensuelles

Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.