• 153
    observations

  • 42
    communes

  • 20
    sources

  • Première observation
    1980

  • Dernière observation
    2023
Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO) - Biotope - Bureau ENS (Conseil départemental de l'Orne) - Bureaux d'études & consultants - CHOLET Joachim - CPIE Collines normandes - Conservatoire d'espaces naturels de Midi-Pyrénées (CEN MP) - DELCLOY Cédric - Groupe Ornithologique Normand (GONm) - LE GOÏC Matthieu - LE MARQUER Alain - LPO France - Mayenne Nature Environnement (MNE) - Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) - Noé (association de défense de l'environnement) - PNR Normandie-Maine - Parc Éolien des Avaloirs - Peter Stallegger (Consultant Environnement) - UMS PatriNat (OFB-CNRS-MNHN) - Vigie Nature

Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives. En savoir plus sur les données : | et sur les partenaires : .

Informations sur l'espèce

Taille/poids :
Longueur totale : 13 cm. Poids : 7 à 17 g.

Diagnose :
Comme son espèce parente proche l’Hypolaïs ictérine Hippolais icterina, l’Hypolaïs polyglotte est un petit passereau dont l’aspect général ressemble à celui des rousserolles, avec une silhouette fine et une tête au front fuyant lui donnant un aspect pointu. La coloration générale est verdâtre pour le dessus et jaune pour le dessous. Les mâles chanteurs sont assez facilement observables, généralement au sommet des buissons et arbustes. On distingue alors un sourcil jaune, l’absence de « panneau » alaire et la longueur relativement modeste des ailes.

Détermination :
Délicate.

Espèces proches :
Sur le terrain, la distinction avec l’Hypolaïs ictérine est extrêmement délicate et dépend des conditions d’observation. L'ictérine présente des « panneaux » alaires, des pattes gris plomb et des ailes plus longues recouvrant une partie de la queue.

Période d’observation :
Mai à août-septembre.

Biologie-éthologie :
L’Hypolaïs polyglotte est un insectivore généraliste. Comme l’ictérine, elle chasse dans le feuillage et dans les herbes hautes en glanant les insectes sur la végétation.

Biogéographie et écologie :
La distribution mondiale est limitée au sud-ouest de l’Europe (Espagne, Portugal, France et Italie pour l'essentiel), ainsi qu’au nord du Maroc et de l’Algérie. L’Hypolaïs polyglotte effectue sa migration postnuptiale jusqu’au-delà du Sahara pour séjourner l’hiver en Afrique sud-sahélienne. Elle niche dans les milieux buissonnants avec arbres épars ou absents. Les jeunes parcelles forestières sont par exemple très appréciées. Dans les successions forestières, l’optimum se situe dans des stades plus jeunes que ceux occupés par l’Hypolaïs ictérine.

Source : fiche descriptive, INPN
FA : Haies
G1 : Forêts de feuillus caducifoliés
G5 : Alignements d'arbres, petits bois anthropiques, boisements récemment abattus, stades initiaux de boisements et taillis
I1 : Cultures et jardins maraîchers
J3 : Sites industriels d'extraction
J6 : Dépôts de déchets

Source : Habitat(s) lié(s) au taxon - Habref (EUNIS 2012), INPN

Répartition actuelle en France métropolitaine

Cartographie issue de l'INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Répartition mondiale actuelle

Cartographie issue du GBIF (2021) - Avertissement : les données visualisables sont issues d'une recherche du taxon dans la base du GBIF : ce résultat peut être imparfait. Ces données reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau mondial : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Sylvia polyglotta Vieillot, 1817

Observations mensuelles

Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.