Cloporte commun (Le)

Oniscus asellus Linnaeus, 1758

Classe : Malacostraca Ordre : Isopoda Famille : Oniscidae Genre : Oniscus

  • 109
    observations

  • 40
    communes

  • 11
    sources

  • Première observation
    1988

  • Dernière observation
    2024
Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO) - Bureau ENS (Conseil départemental de l'Orne) - Bureaux d'études & consultants - CPIE Collines normandes - Conservatoire d'espaces naturels des Pays de la Loire (CEN PDL) - DELCLOY Cédric - GRoupe d'ETude des Invertébrés Armoricains (GRETIA) - Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) - LUTRAND Christophe - PNR Normandie-Maine - Peter Stallegger (Consultant Environnement)

Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives. En savoir plus sur les données : | et sur les partenaires : .

Informations sur l'espèce

Taille/poids : Le cloporte commun est d’assez grande taille (jusqu'à 18 mm).

Diagnose :
Le genre Oniscus est caractérisé par l'absence de pseudotrachées sous le pléon, le flagelle des antennes en 3 segments, un telson terminé par une pointe longue et fine et un pléon dans le prolongement du péréion. Les Oniscus ne sont pas capables de volvation. O. simoni se distingue d'O. asellus par sa coloration plus brune, sa taille inférieure et son pléon caréné et orné de protubérances médianes. Sa couleur est grisâtre avec souvent quelques taches jaune pâle sur le dos et les épimères clairs.

Détermination :
La détermination est relativement aisée, tant à vue que sur photo. La distinction d'avec O. simoni porte sur le pléon, qui est lissé chez asellus et caréné chez simoni.

Période d’observation :
Ce cloporte peut s'observer toute l'année ; il est dépourvu de pseudo-trachées et doit donc vivre dans une atmosphère humide. Il est surtout actif la nuit et se déplace assez lentement en se plaquant sur son support lorsqu’il est inquiété.

Biologie-ethologie :
Le plus souvent associé à des végétaux morts dans des endroits humides. La mue intervient en 2 temps, d'abord l'arrière puis l'avant. Sa longévité est d'environ 2 ans. La ♀ pond une trentaine d'œufs d'où sortent des juvéniles. L'espèce est détritivore et se nourrit principalement d'éléments végétaux en décomposition et des petits organismes associés. Il participe au recyclage de la matière organique morte. Une bactérie intracellulaire du genre Wolbachia agit sur le sexe et induit une féminisation. Les forêts humides de basse et moyenne altitude constituent son habitat d’origine : éboulis, fentes de rochers, feuilles mortes, souches et vieux troncs ; il peut se rencontrer également près de la mer. Ce cloporte est devenu anthropophile et il se trouve aussi dans les jardins, composts, serres, amas de détritus, caves et à l'intérieur des habitations humides.

Biogéographique et écologie :
Il est présent dans toute l’Europe à l’exclusion des secteurs les plus septentrionaux ; il est rare en zone méditerranéenne. Il a été introduit ailleurs dans le monde, en particulier en Amérique du Nord.

Source : fiche descriptive, INPN
Non renseigné pour le moment

Répartition actuelle en France métropolitaine

Cartographie issue de l'INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Répartition mondiale actuelle

Cartographie issue du GBIF (2021) - Avertissement : les données visualisables sont issues d'une recherche du taxon dans la base du GBIF : ce résultat peut être imparfait. Ces données reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau mondial : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Aucun synonyme pour ce taxon

Observations mensuelles

Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.