Loriot d'Europe

Oriolus oriolus (Linnaeus, 1758)

Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Oriolidae Genre : Oriolus

  • 113
    observations

  • 28
    communes

  • 11
    sources

  • Première observation
    1986

  • Dernière observation
    2023
Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO) - Bureau ENS (Conseil départemental de l'Orne) - CHOLET Joachim - DELCLOY Cédric - Groupe Ornithologique Normand (GONm) - Groupe Ornithologique des Avaloirs - LE GOÏC Matthieu - LE MARQUER Alain - LPO Sarthe - Mayenne Nature Environnement (MNE) - PNR Normandie-Maine

Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives. En savoir plus sur les données : | et sur les partenaires : .

Informations sur l'espèce

Taille/poids : Longueur totale : 24 cm. Poids : 56 à 79 g.

Diagnose :
Le mâle possède une livrée d’un jaune intense sur tout le corps, de la tête au croupion, contrastant fortement avec les ailes noires. La femelle, aux couleurs plus discrètes, a un manteau vert olive, le croupion et les flancs jaunâtres, les rectrices brun verdâtre et le dessous blanchâtre. L’un des cris, miaulant, éraillé et disgracieux poussé par les deux sexes, contraste fortement avec le chant du mâle particulièrement flûté et mélodieux.

Détermination :
Simple. Facile sur photo.Période d’observation :
Mai à août-septembre.

Biologie-éthologie :
L’essentiel de la nourriture est prélevé dans les frondaisons. Le régime du Loriot traduit bien l’exploitation de ces strates. Au printemps, l’espèce consomme beaucoup d’insectes : chenilles de papillons diurnes et nocturnes, libellules, mouches et hyménoptères. A la fin de l’été, les baies sauvages sont préférées, de même que les fruits.

Biogéographie et écologie :
Cette espèce niche dans la zone paléarctique, du Maroc à l’Asie centrale, entre les latitudes 30° et 60°N. L’habitat du Loriot associe deux composantes principales que la plupart des espèces du genre Oriolus trouvent en région tropicale : un environnement chaud, ce qui tend à limiter son implantation en altitude ; un habitat forestier frais et humide, aux frondaisons luxuriantes, mais doté de clairières. L’espèce apprécie en effet un certain effet de lisière. Cette dernière exigence l’amène à s’installer préférentiellement dans les forêts riveraines des cours d’eau, les alignements d’arbres bordant les eaux libres, les peupleraies. La proximité de l’eau n’est toutefois pas indispensable et l’espèce s’observe aussi dans les parcs arborés, bosquets, vergers et allées de grands arbres.

Source : fiche descriptive, INPN
G1 : Forêts de feuillus caducifoliés
G2 : Forêts de feuillus sempervirents
G5 : Alignements d'arbres, petits bois anthropiques, boisements récemment abattus, stades initiaux de boisements et taillis
I2 : Zones cultivées des jardins et des parcs

Source : Habitat(s) lié(s) au taxon - Habref (EUNIS 2012), INPN

Répartition actuelle en France métropolitaine

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Répartition mondiale actuelle

Cartographie issue du GBIF (2021) - Avertissement : les données visualisables sont issues d'une recherche du taxon dans la base du GBIF : ce résultat peut être imparfait. Ces données reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau mondial : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Coracias oriolus Linnaeus, 1758

Observations mensuelles

Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.