• 130
    observations

  • 54
    communes

  • 13
    sources

  • Première observation
    1987

  • Dernière observation
    2024
Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO) - Bureau ENS (Conseil départemental de l'Orne) - Bureaux d'études & consultants - CPIE Collines normandes - Conservatoire d'espaces naturels de Midi-Pyrénées (CEN MP) - Conservatoire d'espaces naturels des Pays de la Loire (CEN PDL) - DELCLOY Cédric - GRoupe d'ETude des Invertébrés Armoricains (GRETIA) - Habitants-bénévoles - LUTRAND Christophe - PNR Normandie-Maine - Peter Stallegger (Consultant Environnement) - UMS PatriNat (OFB-CNRS-MNHN)

Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives. En savoir plus sur les données : | et sur les partenaires : .

Informations sur l'espèce

Distribution mondiale :
Europe, Bassin méditerranéen

Caractères distinctifs, espèces :
Taille - ♀ : 12-16 mm, ♂ : 10-14 mm.

L’espèce, unique du genre en France, possède un groupe oculaire particulier, proche de celui des Araignées-loups, mais avec des yeux postérieurs moins grands.

Milieux colonisés :
Milieux herbacés denses à couvert végétal présent toute l’année. La pérennité de ce couvert est indispensable à la présence de l’espèce.

Chasse :
Les jeunes construisent des petites toiles de chasse en nappes en bas de la végétation. Dans les derniers stades, l’espèce ne construit plus de toile et chasse volontiers le jour en haut de la végétation où elle est capable de capturer des diptères à leur passage. Il n’y a pas de toile de repos. L’espèce est territoriale et ne se déplace que dans une zone de quelques mètres carrés.

Développement, cycle :
Les adultes apparaissent au printemps, les femelles survivent jusqu’en septembre. Le cycle dure un à deux ans.

Lorsqu’il est devenu adulte, le ♂ emmaillote de soie une proie en confectionnant un petit paquet. Il se déplace ensuite avec ce paquet qui deviendra un « cadeau » lorsqu’il rencontrera une femelle. Lors de l’accouplement, la femelle, ayant son cadeau dans les chélicères, sera d’autant moins dangereuse pour le mâle. Il semble que l’acceptation des femelles est d’autant plus grande que le cadeau est important, ce qui expliquerait la grande taille du mâle, sensiblement identique à celle de la femelle, ce qui est rare chez les araignées.

Pour la ponte, la ♀ confectionne un cocon qui comprend de 100 à 280 œufs. Il y aura parfois trois pontes successives. Le cocon est porté par la ♀ dans ses chélicères pendant toute l’incubation (environ une semaine). Lorsque les jeunes sont proches de sortir du cocon, la ♀ construit, à quelques dizaines de centimètres du sol, une toile en dôme, de la taille du poing (toile pouponnière) sous laquelle elle dépose son cocon. Les jeunes sortent du cocon et restent ensemble sous cette toile pendant quelques jours. La ♀ reste à proximité et attaque les animaux qui s’approchent.

C’est l’ensemble de ces comportements très particuliers qui vaut à cette espèce d’être qualifiée d’admirable ou de remarquable.

Source : fiche descriptive, INPN
Non renseigné pour le moment

Répartition actuelle en France métropolitaine

Cartographie issue de l'INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Répartition mondiale actuelle

Cartographie issue du GBIF (2021) - Avertissement : les données visualisables sont issues d'une recherche du taxon dans la base du GBIF : ce résultat peut être imparfait. Ces données reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau mondial : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Araneus mirabilis Clerck, 1758

Observations mensuelles

Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.