Murin à moustaches

Myotis mystacinus (Kuhl, 1817)

Classe : Mammalia Ordre : Chiroptera Famille : Vespertilionidae Genre : Myotis

  • 232
    observations

  • 17
    communes

  • 8
    sources

  • Première observation
    1899

  • Dernière observation
    2023
Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO) - Bureau ENS (Conseil départemental de l'Orne) - CPIE Mayenne - Bas-Maine - Conservatoire d'espaces naturels des Pays de la Loire (CEN PDL) - DELCLOY Cédric - Groupe Mammalogique Normand (GMN) - LPO Sarthe - PNR Normandie-Maine

Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives. En savoir plus sur les données : | et sur les partenaires : .

Informations sur l'espèce

Longueur (T+C) : 3,5 à 4,8 cm. Longueur avant-bras : 3,2 à 3,65 cm. Envergure : 19 à 22,5 cm. Poids : 4 à 8 g. Dents : 38. Echolocation (fréquence terminale) : proche de 30 kHz.

Diagnose :
Petite chauve-souris au pelage dorsal gris-brun et au ventre plus grisâtre. La face est sombre, souvent noire, et le tragus est pointu et long. L’espèce n’est pas connue pour être migratrice. L’espérance de vie moyenne est de 4 ans.

Détermination : Difficile. Une clé de détermination est nécessaire pour une identification rigoureuse.

Espèces proches :
Le murin à moustaches fait partie, avec Myotis brandtii et Myotis alcathoe, du groupe des petits myotis à museau sombre difficiles à distinguer entre eux (répartition géographique et des mensurations similaires). Le pénis fin des mâles est le seul critère net.

Écologie :
Fréquente les milieux mixtes, ouverts à semi-ouverts, de la plaine à la montagne : zones boisées et d’élevage, villages, jardins, milieux forestiers humides, zones humides. Elle est active dans le quart d’heure qui suit la tombée du jour, et pour l’essentiel de la nuit. Pour la chasse, le domaine vital s’étend en moyenne sur une vingtaine d’hectares pour une colonie. Elle capture essentiellement des Diptères et des Lépidoptères, plus rarement des Arachnides, Coléoptères, Hyménoptères, et Punaises.
Pour l’hibernation, elle est presque toujours solitaire, nichée dans des anfractuosités. Elle recherche des gîtes à très forte hygrométrie et frais (petites caves, grottes, mines, carrières) et plus rarement les bâtiments ou les cavités arboricoles.
Les gîtes de mise bas accueillent une quarantaine de femelles, de mi-mai à début juin, et sont principalement localisés dans des constructions (maisons, granges, ruines isolées…) et très rarement dans des arbres. Les colonies sont très mobiles même en période d’allaitement. Le pic des naissances se fait vers la mi-juin et les premiers juvéniles peuvent être volants dès la fin du mois. En fonction du climat et de l’altitude, les essaimages automnaux peuvent débuter dès juillet et durer jusqu’en novembre.

D’après :
ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.

Source : Parc Normandie-Maine, fiche descriptive, INPN
C1 : Eaux dormantes de surface
C2 : Eaux courantes de surface
D1 : Tourbières hautes et tourbières de couverture
D2 : Tourbières de vallée, bas-marais acides et tourbières de transition
D4 : Bas-marais riches en bases et tourbières des sources calcaires
E5 : Ourlets, clairières forestières et peuplements de grandes herbacées non graminoïdes
H1 : Grottes, systèmes de grottes, passages et plans d'eau souterrains terrestres
I1 : Cultures et jardins maraîchers
J1 : Bâtiments des villes et des villages
J2 : Constructions à faible densité
J3 : Sites industriels d'extraction
J4 : Réseaux de transport et autres zones de construction à surface dure
X22 : Petits jardins non domestiques des centres-villes
X23 : Grands jardins non domestiques
X24 : Jardins domestiques des villes et des centres-villes
X25 : Jardins domestiques des villages et des périphéries urbaines

Source : Habitat(s) lié(s) au taxon - Habref (EUNIS 2012), INPN

Répartition actuelle en France métropolitaine

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Répartition mondiale actuelle

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Myotis bulgaricus
Myotis collaris
Myotis humeralis
Myotis lugubris
Myotis mystacinus mystacinus
Myotis nigrofuscus
Myotis rufofuscus
Myotis schinzii
Myotis schrankii Wagner, 1843
Myotis sibiricus
Vespertilio mystacinus Kuhl, 1817

Observations mensuelles

Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.