Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO)
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Bureau ENS (Conseil départemental de l'Orne)
Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.
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Diagnose : Rapace de la taille d’un grand faucon. L’adulte présente une coloration gris pâle sur le dos, les ailes et la queue. La tête et les parties inférieures sont blanches. Les épaules et le dessous des rémiges primaires sont noirs. Chez l’adulte, le bec et les pattes sont jaunes, l’œil rouge. Le jeune se distingue par les plumes du dos des ailes et des couvertures bordées de blanc, des marques brunâtres sur la calotte et la poitrine. Pas de dimorphisme sexuel chez cette espèce. Son vol est typique : stationnaire fréquent (à la manière du Faucon crécerelle) et vol battu assez aérien, les ailes relevées (rappelle celui des busards). Comme la plupart des rapaces, l’Élanion blanc n’est pas très vocal. Il pousse parfois des cris aigus.
Détermination : Se différencie facilement des autres espèces de rapace en Europe. Seule confusion possible avec un busard gris mâle qui se distingue par sa queue nettement plus courte et le vol en « Saint-Esprit ».
Période d’observation : Observations plus fréquentes en avril et en mai en dehors des zones de reproduction.
Biologie-éthologie : La sous-espèce observée en France se reproduit principalement dans la péninsule ibérique et depuis les années 80 en France, en petit nombre, principalement dans le sud-ouest. En France le cantonnement est très précoce, dès la fin de l’hiver ; l’espèce y est par ailleurs pratiquement sédentaire. En général, les individus se déplacent seuls ou par couples. L’Élanion blanc n’est pas réellement migrateur, mais peut s’adonner à un certain nomadisme, parfois très loin des sites de reproduction traditionnels.
Biogéographie et écologie : Fréquente en Europe des paysages de cultures ouverts, parsemés d’arbres ou de boqueteaux alternant avec des zones de pâturages. L'espèce est observée occasionnellement le long du littoral méditerranéen, du littoral Atlantique, dans l'est du pays, en Normandie et dans l'Aisne. Rare en dehors de la péninsule ibérique, on l’observe toutefois de plus en plus régulièrement dans le nord-ouest et le centre du continent européen.
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Répartition mondiale actuelle
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Falco caeruleus Desfontaines, 1789
Observations mensuelles
Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.