• 7
    observations

  • 5
    communes

  • 6
    sources

  • Première observation
    1986

  • Dernière observation
    2023
Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO) - Bureau ENS (Conseil départemental de l'Orne) - CPIE Collines normandes - DELCLOY Cédric - Groupe Ornithologique Normand (GONm) - PNR Normandie-Maine

Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives. En savoir plus sur les données : | et sur les partenaires : .

Informations sur l'espèce

Taille/poids : Longueur 55-58 cm, envergure 145-170 cm, poids 1,1-2 kg.

Diagnose :
Le Balbuzard pêcheur est un rapace diurne de taille moyenne. Il se nourrit de poissons qu’il capture lors d’une plongée peu profonde (moins de 1 mètre), les serres étant projetées en avant au dernier moment. De nombreuses adaptations morphologiques sont liées à cette méthode de pêche : les pattes et les doigts sont grands et puissants, les ongles sont fortement courbés et tous d’égale longueur, le dessous des doigts est couvert de courtes épines, le plumage est dense, serré et huileux.

Écologie :
L’espèce est entièrement dépendante d’une provision suffisante de poissons qu’elle pêche près de la surface d’eaux claires. L’angle d’attaque est d’habitude entre 45° et la verticale, mais peut être pratiquement horizontal. Dans ce cas, l’oiseau se pose à la surface lors de la capture, ou bien il prend le poisson en continuant son vol au ras de l’eau.
L’espèce est solitaire en dehors de la saison de reproduction, mais peut se concentrer sur les sites de pêche les plus riches.

Reproduction :
L’espèce est monogame et la fidélité à l’aire et au partenaire est supposée forte. Les couples se forment dès la 2e année et les oiseaux construisent des ébauches de nid, mais la reproduction ne commence pas avant la 3e année. Le ♂ revient au printemps quelques jours avant la ♀ et commence à exécuter des parades aériennes. Le maximum d’activité est atteint au retour de la ♀ puis décroît rapidement. L’espèce est assez adaptable pour ses sites de reproduction, les oiseaux continentaux et nordiques s’installant sur des arbres tandis que les méditerranéens préfèrent les flancs de falaise.
L’aire est une forte structure de branchages recouverte de rameaux, de mousses, d’écorce et d’herbe. L’unique ponte de 2 ou 3 œufs (rarement 4) débute dès le mois de mars en Méditerranée, pas avant la mi-avril à l’intérieur des terres. L’incubation dure 34 à 40 jours et les jeunes s’envolent entre la 7e et la 8e semaine après l’éclosion.

Source : Parc Normandie-Maine, fiche descriptive, INPN
B3 : Falaises, corniches et rivages rocheux, incluant le supralittoral
C1 : Eaux dormantes de surface
G3 : Forêts de conifères
X01 : Estuaires
X02 : Lagunes littorales salées
X03 : Lagunes littorales saumâtres

Source : Habitat(s) lié(s) au taxon - Habref (EUNIS 2012), INPN

Répartition actuelle en France métropolitaine

Cartographie issue de l'INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Répartition mondiale actuelle

Cartographie issue du GBIF (2021) - Avertissement : les données visualisables sont issues d'une recherche du taxon dans la base du GBIF : ce résultat peut être imparfait. Ces données reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau mondial : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Falco haliaetus Linnaeus, 1758

Observations mensuelles

Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.