Murin d'Alcathoe

Myotis alcathoe Helversen & Heller, 2001

Classe : Mammalia Ordre : Chiroptera Famille : Vespertilionidae Genre : Myotis

  • 47
    observations

  • 13
    communes

  • 9
    sources

  • Première observation
    2006

  • Dernière observation
    2023
Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO) - Bureau ENS (Conseil départemental de l'Orne) - CPIE Mayenne - Bas-Maine - Conservatoire d'espaces naturels des Pays de la Loire (CEN PDL) - DELCLOY Cédric - Groupe Mammalogique Normand (GMN) - Habitants-bénévoles - LPO Sarthe - PNR Normandie-Maine

Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives. En savoir plus sur les données : | et sur les partenaires : .

Informations sur l'espèce

Longueur (T+C) : 3,9-4,4 cm. Longueur avant-bras : 3,08 cm – 3,46 cm. Envergure : environ 20,0 cm. Poids : 3,5 à 6 g. Dents (38) : I2/3, C1/1, P3/3, M3/3. Echolocation (fréquence terminale) : supérieure à 40 kHz.

Le Murin d’alcathoe, récemment décrite en France (2001) est le plus petit Myotis d’Europe. Il ressemble beaucoup au Murin à moustaches et au Murin de Brandt, une clé de détermination est nécessaire pour une identification rigoureuse. Le pelage tend du brun au roux, le tragus est pointu et ne dépasse qu’à peine l’échancrure de l’oreille. La face est claire et le pelage frontal du crâne, en brosse, descend nettement vers le museau.

Il est observé le plus souvent dans les milieux forestiers associés à une forte concentration de zones humides, notamment dans les vallées encaissées, près des rivières ou dans les vallées de montagne. Il se met en activité très tôt, juste après le coucher du soleil, dans la végétation dense et diversifiée et le long de structures fortement végétalisées ou au-dessus de l’eau, et semble capturer ses proies au vol. Pour l’hibernation, il semble préférer nettement les gîtes arboricoles, notamment les fissures et ne fréquente pas les cavités. Les mises bas peuvent avoir lieu jusqu’à la mi-juin, préférentiellement dans des gîtes arboricoles.

Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.

Source : fiche descriptive, INPN
C1 : Eaux dormantes de surface
C2 : Eaux courantes de surface
E5 : Ourlets, clairières forestières et peuplements de grandes herbacées non graminoïdes
G : Boisements, forêts et autres habitats boisés
H1 : Grottes, systèmes de grottes, passages et plans d'eau souterrains terrestres
X10 : Bocages

Source : Habitat(s) lié(s) au taxon - Habref (EUNIS 2012), INPN

Répartition actuelle en France métropolitaine

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Répartition mondiale actuelle

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Aucun synonyme pour ce taxon

Observations mensuelles

Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.