Ecaille pourprée (L')

Diacrisia purpurata (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Erebidae Sous-Famille : Arctiinae Tribu : Arctiini Genre : Diacrisia

  • 3
    observations

  • 1
    commune

  • 2
    sources

  • Première observation
    2010

  • Dernière observation
    2018
DELCLOY Cédric - PNR Normandie-Maine

Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives. En savoir plus sur les données : | et sur les partenaires : .

Informations sur l'espèce

Taille/poids : Envergure : 42 - 50 mm.

Diagnose :
La couleur de fond du corps et du recto des ailes antérieures est jaune paille. Le dessus des ailes antérieures est parsemé de taches brun clair, de taille variable, entrecoupant l'aile verticalement en 5 pseudo-lignes, de l'aire basale à l'aire submarginale. Les ailes postérieures sont rose rougeâtre avec une éclaircie jaune paille au niveau du bord anal. À cela, on notera la présence de lignes incomplètes de taches noires dans les aires submarginale et basale ainsi qu'une tache noire sur le bord de la cellule discale. L'abdomen possède une rangée de taches noires de taille variable, sur le dessus et sur les flancs.

Détermination : L'adulte est facile à identifier.

Espèces proches : En France métropolitaine, l'Écaille pourprée est caractéristique.

Période d’observation : Les adultes s'observent de juin à juillet.

Biologie-éthologie :
Rhyparia purpurata a une génération par an. L'adulte est essentiellement actif de nuit. Polyphage, la chenille se développe sur de nombreuses plantes basses avec comme préférence Gallium spp., mais aussi Plantago spp., Viccia spp., Taraxacum spp., etc., et de ligneux, Salix spp., Betula spp., etc. L'espèce hiverne au stade de petite chenille. Au printemps, les chenilles sont actives de jour et son assez faciles à observer.

Biogéographique et écologie :
Trans-Paléarctique, l'Écaille pourprée est répandue en Europe, du nord de la péninsule ibérique jusqu'au sud de la Fennoscandie, le long des côtes de la Mer Baltique, la Russie occidentale, le nord-est de la Turquie, la Transcaucasie puis elle est notée en Sibérie occidentale et méridionale, en Asie centrale jusqu’à l'Est russe, le nord-est de la Chine, en Corée et au Japon. Ce papillon vit dans de nombreux types de milieux ouverts avec une valence hygrophile assez élevée qui va du xéro-mésophile à méso-hygrophile. Dans le sud, l'espèce semble être généralement liée au complexe de pelouses sèches et prairies maigres alors que dans le nord elle s'observe généralement dans des prairies plus humides et les tourbières. L'espèce est présente de l'étage collinéen à montagnard, généralement très localisée à l'étage planitiaire.

D'après :
Ligue suisse pour la protection de la nature (L.S.P.N.), 2005. Les Papillons et leurs biotopes. Espèces. Dangers qui les menacent. Protection. L.S.P.N. Pro Natura, Bâle, volume 3, 916 pp.
Witt T-H. & Ronkay L., 2011. Lymantriinae-Arctiinae, including phylogeny and check list of the quadrifid Noctuidea of Europe. Noctuidae. Entomological Press Soro, Danemark, volume 13, 448 pp.

Source : fiche descriptive, INPN
F4 : Landes arbustives tempérées
F5 : Maquis, matorrals arborescents et fourrés thermo-méditerranéens
F6 : Garrigues

Source : Habitat(s) lié(s) au taxon - Habref (EUNIS 2012), INPN

Répartition actuelle en France métropolitaine

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Répartition mondiale actuelle

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Arctia purpurata (Linnaeus, 1758)
Chelonia purpurata (Linnaeus, 1758)
Chelonia purpurea (Linnaeus, 1767)
Phalaena purpurata Geoffroy in Fourcroy, 1785
Phalaena purpurata Linnaeus, 1758
Phalaena purpurea Linnaeus, 1767
Rhyparia purpurata (Linnaeus, 1758)

Observations mensuelles

Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.