Arocatus roeselii (Schilling, 1829)

Classe : Insecta Ordre : Hemiptera Famille : Lygaeidae Sous-Famille : Lygaeinae Genre : Arocatus

  • 2
    observations

  • 2
    communes

  • 3
    sources

  • Première observation
    1932

  • Dernière observation
    2022
DELCLOY Cédric - GRoupe d'ETude des Invertébrés Armoricains (GRETIA) - PNR Normandie-Maine

Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives. En savoir plus sur les données : | et sur les partenaires : .

Informations sur l'espèce

Taille : 6 – 7,2 mm

Diagnose :
Petite punaise allongée rouge et noire dont les yeux ne touchent pas le bord du pronotum. Cories rouges avec au centre de chacune une tache triangulaire noire. Tête pas plus longue que la distance entre les yeux. Bord de l’abdomen le plus souvent rouge.

Détermination :
Moyennement difficile.

Espèces proches :Arocatus melanocephalus a la moitié postérieure des cories noires. Arocatus longiceps est une espèce proche plus méridionale, mais qui pourra être trouvée en France. Sa tête est plus allongée en étant plus longue que la distance entre les yeux.

Période d’observation :
Toute l’année, avec 3 pics, en février, juillet et octobre-novembre. Les observations d’automne et d’hiver correspondent à l’hivernation sous les écorces de platane.

Biologie-éthologie :
Elle vit surtout sur l’aulne glutineux (Betulaceae), et sur l’aulne blanc, et se développe aussi sur platane (Platanaceae), en piquant leurs fruits et bourgeons. Les adultes hivernent souvent en groupe, sous les écorces décollées des platanes ou dans la litière, les fissures des troncs, y pondent fin avril-mai, et la nouvelle génération d’adultes apparait début juillet.

Biogéographie et écologie :
Espèce ouest-paléarctique, présente depuis l’Espagne et le Maghreb jusqu’en Azerbaïdjan. Elle ne dépasse pas 55° de latitude nord en Allemagne et Pologne. Observée depuis peu en Grande-Bretagne à Londres sur des platanes. Il a été suggéré que Arocatus longiceps y aurait aussi été importée, rendant l’identification confuse d’autant que des études génétiques suggèrent des hybridations possibles. A. roeselii colonise les régions boisées humides et fraîches : forêts de feuillus peu denses, bords des rivières, haies, fourrés, et villes sur les platanes d’ornement.

Source : fiche descriptive, INPN
Non renseigné pour le moment

Répartition actuelle en France métropolitaine

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Répartition mondiale actuelle

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Arocatus roeseli (Schilling, 1829)

Observations mensuelles

Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.