Milésie faux-frelon

Milesia crabroniformis (Fabricius, 1775)

Classe : Insecta Ordre : Diptera Famille : Syrphidae Sous-Famille : Eristalinae Tribu : Milesiini Genre : Milesia

  • 1
    observation

  • 1
    commune

  • 2
    sources

  • Première observation
    1994

  • Dernière observation
    1994
DELCLOY Cédric - PNR Normandie-Maine

Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives. En savoir plus sur les données : | et sur les partenaires : .

Informations sur l'espèce

Taille :
Très grande, 18 à 25mm.

Diagnose :
Cette espèce est particulièrement ressemblante au frelon européen, que ce soit par sa taille, sa forme, sa coloration générale et même par le bruit qu’il émet en vol. C’est le plus grand syrphe d’Europe. Principalement jaune avec des dessins rouges et noirs très marqués et avec une taille impressionnante, cette espèce se reconnaît au premier coup d’œil. On peut cependant noter quelques critères intéressants comme la dent présente sur les fémurs postérieurs, les antennes courtes avec une arista glabre, les motifs sombres de l’abdomen plutôt de couleur brun rouge ne tirant pas sur le noir et, sur les ailes, la nervure radiale 4+5 sinueuse.

Facilité d'identification :
Très facile, la détermination peut se faire sur photo.

Confusions possibles :
Aucune confusion possible si ce n’est avec le frelon européen (Vespa crabro), le genre Volucella comprend quelques espèces proches morphologiquement que l’on peut écarter facilement.

Période de vol :
Les adultes sont visibles du mois de juillet au mois d’octobre avec un pic fin août-début septembre.

Répartition générale :
Cette espèce est présente du nord de la France jusqu’au centre de l’Espagne et sur le pourtour du bassin méditerranéen jusqu’en Afrique du Nord.

Habitat et biologie :
C’est une espèce plutôt forestière. Elle est liée à plusieurs types de forêts de feuillus avec de vieux arbres notamment une certaine diversité chênaies (sempervirentes, acidiphiles, thermophiles) et elle est également présente en hêtraie. Les adultes peuvent s’éloigner considérablement des forêts où ils se reproduisent et semblent attirés par les petits cours d’eau. Les larves se nourrissent probablement de matières en décomposition dans les cavités de vieux chênes.

Speight, M.C.D. (2020) Species accounts of European Syrphidae, 2020. Syrph the Net, the database of European Syrphidae (Diptera), vol. 104, 314 pp., Syrph the Net publications, Dublin.

Source : fiche descriptive, INPN
Non renseigné pour le moment

Répartition actuelle en France métropolitaine

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Répartition mondiale actuelle

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Syrphus crabroniformis Fabricius, 1775

Observations mensuelles

Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.