• 25
    observations

  • 4
    communes

  • 5
    sources

  • Première observation
    1894

  • Dernière observation
    2019
Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO) - Bureau ENS (Conseil départemental de l'Orne) - Conservatoire Botanique National de Brest (CBNB) - DELCLOY Cédric - PNR Normandie-Maine

Cartographie issue du Parc Normandie-Maine - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes sur le territoire du Parc : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives. En savoir plus sur les données : | et sur les partenaires : .

Informations sur l'espèce

Biologie :
Le Polypode du Hêtre est une fougère pouvant atteindre 20 à 50 cm. Ses feuilles sont espacées le long d'une courte tige souterraine, une particularité qui permet de la distinguer des autres fougères. Elles sont également velues des deux faces et ses deux derniers pinnules (division de la feuille) sont orientés perpendiculairement aux autres. A l'instar des autres fougères, le Polypode du Hêtre appartient aux végétaux cryptogames, c'est-à-dire ayant des organes sexuels « cachés » : il se reproduit par des spores dissimulés sous la feuille.

Écologie :
Le Polypode du Hêtre s'établit principalement dans des climats humides et frais toute l'année. En Normandie, cette espèce de l'étage montagnard est considéré comme une survivante des époques froides des temps préhistoriques. Elle se maintient dans les parties régionales où la pluviométrie est importante et l’altitude assez élevée. Cette fougère colonise les talus rocheux et les boisements en bord de cours d'eau frais.

Répartition et protection :
En France, le Polypode du Hêtre se localise surtout dans les secteurs montagneux. Lors du retrait des glaces à la dernière glaciation, on peut supposer que l'espèce qui était présente partout s'est réfugiée dans les secteurs de plaine à caractère montagnard. Sur le Massif armoricain et le Parc Normandie-Maine, l'espèce n'est présente actuellement que sur quelques stations de la Manche et de l'Orne. Cette fougère est protégée à l'échelle de la Normandie et sa rareté a conduit à intégrer cette espèce dans les Plans de conservation du Parc.

Source : Parc Normandie-Maine
G1.91724 : Oro-Scandian small-fern birch woods
G1.91727 : Oro-Scandian tall-fern birch woods
G3.A211 : Subcontinental small fern western spruce taiga
G3.A22 : Tall fern western spruce taiga
G3.A3 : Small-herb western Picea taiga
G3.D51 : Boreal fern spruce swamp woods
H3.42 : Falaises continentales humides septentrionales

Source : Habitat(s) lié(s) au taxon - Habref (EUNIS 2012), INPN

Répartition actuelle en France métropolitaine

Cartographie issue de l'INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Répartition mondiale actuelle

Cartographie issue du GBIF (2021) - Avertissement : les données visualisables sont issues d'une recherche du taxon dans la base du GBIF : ce résultat peut être imparfait. Ces données reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau mondial : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Aspidium phegopteris (L.) Baumg., 1846
Dryopteris phegopteris (L.) C.Chr., 1905
Gymnocarpium phegopteris (L.) Newman, 1851
Lastrea phegopteris (L.) Bory, 1826
Nephrodium phegopteris (L.) Prantl, 1884
Phegopteris polypodioides Fée, 1852
Phegopteris vulgaris Mett., 1856 [nom. illeg. superfl.]
Phegopteris vulgaris Mett. ex Bonnier & Layens, 1894 [nom. illeg. superfl.]
Polypodium connectile Michx., 1803
Polypodium latebrosum Salisb., 1796
Polypodium phegopteris L., 1753
Polypodium villosum Dulac, 1867 [nom. illeg. hom.]
Polystichum phegopteris (L.) Roth, 1799
Thelypteris phegopteris (L.) Sloss., 1917

Observations mensuelles

Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.